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Résidus médicamenteux



Résidus médicamenteux : des résultats rassurants issus des premières campagnes nationales d’analyses

Les premières détections de résidus médicamenteux dans les eaux naturelles datent des années 1970. Suite à des travaux européens dans les années 1990, les études se sont multipliées dans ce domaine, qui a été inscrit depuis 2004 au Plan National Santé Environnement. Aucune limite réglementaire ni recommandation FAO n’a toutefois encore été fixée pour ces molécules dans les eaux potables ou les eaux brutes à potabiliser.

Compte tenu de l'évolution des connaissances dans le domaine des familles de résidus médicamenteux et de perturbateurs endocriniens dans les ressources en eau, des développements sont probablement à attendre dans les années futures. Cependant, sans attendre l’élaboration éventuelle de limites réglementaires dans l’eau brute à potabiliser, un suivi spécifique a été engagé par BRL concernant les eaux du Rhône mobilisées par le RHR.

Une 1ère série d'analyses a été réalisée dès 2009/2010 dans le cadre du 2ème Plan National. Aucune trace de résidus médicamenteux n’a été détectée sur l’eau traitée. Sur l’eau brute, trois molécules (carbamazepine, oxazepam, epoxicarbamzepine) ont été détectées à des teneurs infinitésimales, inférieures à la limite de quantification (1 à 5 ng/l). Ces premiers résultats situent les eaux brutes et traitées du Réseau Hydraulique Régional à un très bon niveau par rapport à des ressources comparables (1).

Suite à un vote du parlement européen en 2012 ajoutant 3 nouvelles molécules (17-alphaéthinylestradiol, 17-bêta-estradiol et Diclofénac) à la liste des substances à surveiller, BRL a engagé leur suivi, dès 2013. Les résultats de ce suivi demeurent inférieurs aux limites de quantification.

(1) A titre d’ordre de grandeur, et en l’état actuel des connaissances, il apparait que la dose cumulée absorbée au cours d’une vie entière par la consommation d’une eau potable contenant des résidus médicamenteux à une concentration comparable à celle mesurée dans le Réseau Hydraulique Régional, ne dépasse pas, le plus souvent, la quantité contenue dans une prise thérapeutique unique (un cachet par exemple) de chacune de ces substances (rapport Académie de Pharmacie, septembre 2008).