En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies qui nous permettent de vous proposer une navigation optimale et de mesurer l'audience du site.
En cliquant sur refuser, le site vous sera accessible mais vous pourriez rencontrer des interruptions ou des problèmes d’accès au site.

Pesticides



Les ressources en eau mobilisées par le Réseau Hydraulique Régional sont aptes à être potabilisées pour la consommation humaine.

Elles sont en deça des seuils fixés par les normes  « pesticides » concernant l’eau brute à potabiliser (avant traitement).

Une fois traitées et potabilisées, elles respectent toujours les exigences de qualité de l’eau destinée à la consommation humaine.
Depuis une vingtaine d’années, les pesticides font l’objet d’analyses toujours plus fines.

Entre 1990 et 2015, on est passé de 20 à 150 molécules recherchées dans les eaux brutes à potabiliser. En parallèle, la règlementation pour la potabilisation concernant ces substances s’est renforcée.

Avant décembre 2001, la seule norme existant concernait la somme des teneurs en parathion, HCH et dieldrine, qui devait être inférieure à 5 μg/l.

Depuis le 20 décembre 2001, chaque substance contrôlée doit être individuellement inférieure à 2 μg/l et la somme de toutes les substances présentes doit rester inférieure à 5 μg/l.

Les matières actives qui sont retrouvées lors d’analyses d’eau du canal Philippe Lamour sont surtout des herbicides.

Les fongicides et insecticides sont très peu représentés, tant en nombre qu’en quantité.

Depuis 15 ans, les analyses faites sur le Réseau Hydraulique Régional montrent une baisse constante de ces matières: si des valeurs maximales, compris entre 1 et 1,5 μg/l (inférieures à la norme) ont pu être enregistrés en 1994–1995, la valeur maximale, depuis 2004, n’a jamais dépassée 0,8 μg/l et 97% des valeurs sont inférieures à 0,5 μg/l.

La nature des molécules a également évolué.

En 1995, les triazines étaient les plus fréquemment retrouvées. Leur détection est désormais beaucoup plus rare et à une teneur souvent inférieure à 0,1 μg/l.

A ce jour, seule une molécule réglementairement assimilée à un pesticide peut parfois (dans moins de 3% des cas) dépasser la valeur de 0,5 μg/l: l’AMPA (dérivé de la dégradation du Glyphosate ou de produits lessiviels), beaucoup moins toxique que les triazines.
A titre d’illustration, l’OMS fixe, sur des critères toxicologiques, une teneur maximale recommandée dans l’eau potable à 2 μg/l pour la simazine (triazine) contre 900 μg/l pour l’AMPA.


En conclusion, les analyses réalisées depuis ces dernières années montrent que l’eau mobilisée par le RHR contient des quantités plutôt moindres de pesticides et des molécules plutôt moins toxiques.

 
Pour en savoir plus sur les pesticides dans l'eau