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BRL veut voir l'avenir "dans une logique de confiance partagée"

Poursuivre l’activité, tout en repensant le travail des salariés, et ce, dans un temps très court. Voilà ce qui aura été le "défi" du coronavirus chez BRL. "Mais un défi gagné", souligne son directeur général, Jean-François Blanchet. L’entreprise nîmoise d’ingénierie, spécialisée dans la gestion de l’eau et l’environnement, compte 800 salariés, dont près de 500 dans le Gard. Depuis le début du confinement, le télétravail y a été privilégié. La présence de salariés au siège, dans les agences ou sur les chantiers, a été limitée à 30%.
  
Une présence toutefois "nécessaire" ajoute le directeur général, notamment pour assurer la continuité des services publics (de l’eau, de la gestion de barrages ou de l’assainissement).
 
"Nous avons dû garder du travail en présentiel parce qu’il était essentiel, pour faire en sorte que l’eau arrive aux robinets ou vers les agriculteurs, d’avoir du personnel intervenant sur les différents sites." Comme dans chaque entreprise, des règles sanitaires se sont imposées pour garantir la sécurité de ces salariés. Quant au chômage partiel, il n’a été mis en place qu’avec "parcimonie", à hauteur de 10%. "L’essentiel pour nous était de se projeter dans de la continuité."
 
Allier continuité économique et sécurité des salariés
 
"Ce qui nous a beaucoup aidés [dans la gestion de la crise], ajoute Jean-François Blanchet, c’est d’avoir mis en place des plans de continuité d’activité lors de l’épisode de grippe A (H1N1) en 2009. Cet apprentissage nous a rendus plus confiants et plus opérationnels pour gérer le coronavirus."
 
L’activité de BRL, qui enregistre un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros (dont 20% lié à l’export), a été fortement impactée par la pandémie de Covid-19. Les secteurs d’ingénierie et de conseil, notamment à l’international avec la fermeture des frontières, sont ceux qui ont été le plus touchés. L’un des aspects exceptionnels de cette crise étant que "toute la planète était concernée et a dû apprendre de nouvelles manières de collaborer", note Jean-François Blanchet. "Nos clients aussi étaient impactés mais on a réussi avec eux à poursuivre l’activité grâce au télétravail."
 
"Il ne faut pas aborder la reprise économique avec un environnement de peur."
 
Qu’en sera-t-il de la relance de l’économie ? Les acteurs ne s’en sortiront pas seuls et devront agir "de concert", répond le directeur général de BRL. Dans un contexte d’urgence environnementale, "on n’a jamais eu autant besoin d’investir, poursuit-il. Et ce dont on a le plus besoin, c’est d’être dans une logique de confiance partagée, construite et solidaire".
 
Dans cette optique, les collectivités territoriales auront un rôle essentiel à jouer. "Outre les mesures mises en place par l’État, si nous n’avons pas connu de "collapse", c’est parce que les territoires ont trouvé des solutions. Nous avons besoin d’initiatives territoriales et locales, comme le plan de relance de la Région", conclut Jean-François Blanchet.
 
France bleu Gard Lozere
19 Mai 2020

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